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Équipe de recherche : Psychologie Anthropologique
Interculturelle. UFR de Psychologie, Université de Paris VIII, 2 rue de la Liberté.
F. 93526 Saint-Denis, cedex 2. Des éléments de ce texte sont repris dun livre à
paraître chez Hall J., Regnault E. (Éds). 
ZEP : Zone dÉducation Prioritaire, instituée en 1981. 
On peut noter que lorganisation de la semaine scolaire tient compte
de la demande des autorités religieuses et de certains groupes de parents, de laisser une
matinée libre (précédemment le jeudi, actuellement le mercredi, peut-être demain le
samedi) pour la formation religieuse entre 7 et 12 ans. 
Seules des associations de citoyens adultes (loi 1901), se choisissant un
but collectif non contraire à la loi, peuvent être reconnues. Cest depuis 1981
seulement, que des étrangers peuvent se constituer, seuls, en association. 
Par exemple laffaire du « foulard islamique » :
des jeunes filles sont venues au lycée revendiquer le port demblème
dappartenance religieuse dans toutes leurs activités scolaires et se sont vues
refuser lentrée en salle de cours (F. Gaspard, 1994). 
Loi du 22 juillet 1993 dite loi Pasqua (articles nouveaux dans le code civil) : À
partir de 16 jusquà 21 ans, le jeune né en France de parents étrangers acquiert
la nationalité française de droit à condition den manifester la volonté. 2
conditions sont requises : résider en France à la date de cette manifestation;
justifier dune résidence habituelle en France pendant les 5 ans qui la précèdent
(Art. 21-7 du code civil et art. 44 du code de la nationalité). Cependant
létranger francophone qui appartient à lentité culturelle et
linguistique française cest-à-dire celui dont la langue maternelle est le
français ou celui qui justifie dune scolarisation minimum de 5 années dans un
établissement enseignant en langue française, sont dispensés de la condition dune
résidence habituelle en France. Il en est de même pour la naturalisation dont le stage
est suspendu pour les francophones, cest-à-dire les ressortissants dun pays
francophone, ou létranger scolarisé pendant 5 ans dans un établissement
enseignant en langue française, ou pour létranger qui défend la culture
française. (Tribalat, 1993; Costa-Lascoux, 1994; rapport, 1987). Cette
loi, trés discutée, est encore en vigueur à ce jour (septembre 1997).
Cest la Révolution française qui a donné une place égale à un
droit du sol largement conçu et à la filiation. Cette conception assimilationniste de la
Nation et pragmatique du droit, toujours en vigueur, est liée aux besoins de
généralisation de la conscription, des guerres et aux problèmes démographiques. Elle
exprime aussi une volonté dempêcher lexistence de communautés soudées non
insérées dans lidentité nationale. 
Soutenus seulement par les CEFISEM (Centre de Formation et
dInformation sur la Scolarisation des Enfants de Migrants) et de quelques stages
organisés par les MAFPEN (Mission Académique de Formation et de Promotion de
lÉducation Nationale), et par le CNDP migrants (Centre National de Documentation
Pédagogique) et ses publications. 
Des accords ont commencé avec le Portugal, lItalie, la Tunisie;
le Maroc, lEspagne, la Yougoslavie, la Turquie ont suivi, et plus récemment
lAlgérie. 
Sources : Ministère de lÉducation Nationale. 
Cette sensibilisation générale aux langues et cultures soit
étrangères, soit régionales, soit immigrés, ne donne pas encore néanmoins lieu à une
homogénéisation dans la terminologie pour lensemble des langues. La liste des
langues vivantes qui peuvent être présentées au baccalauréat, bien que potentiellement
en extension, donne lieu constamment à des renégociations. 
Lapproche géolinguistique et dialectologique montre une
non-coïncidence, à lexception du corse, entre les frontières linguistiques et les
frontières administratives (académiques, régionales, nationales). Le terme régional
est reconnu comme ayant linconvénient de poser un rapport univoque de subsidiarité
et de provincialité avec le français. Les autres terminologies utilisées ou proposées,
telles que minoritaires, marquent encore plus un rapport daffrontement. 
Les Corses ne reconnaissent pas la validité de cette appellation et
revendique le corse comme langue du peuple corse. 
Cette liste ne prend en compte ni le flamand, ni lensemble des
langues ou dialectes doïl. 
Certificat dAptitude au Professorat de lEnseignement du
Second Degré. 
Le mouvement associatif na que très récemment créé les mêmes
initiatives en Alsace et en Corse. Par contre, lAlsace soutient la mise en place
actuellement dun grand réseau décoles associatives bilingues de la
maternelle à la 6e (écoles privées et publiques); à contrario, la
Bretagne et le pays basque, qui ont, en secteur associatif, le plus précocement et le
plus largement, mis en place des classes dimmersion, disposent seulement de quelques
classes bilingues créées par lÉducation Nationale. 
Inspection Académique des Pyrénées Atlantiques. DGS-Bureau SP2. 
Tableau 1
Élèves de nationalité étrangère dans
les premier et second degrés : effectifs, répartition par nationalité et
évolution temporelle. France métropolitaine
________________________________________________________________________
PREMIER DEGRÉ 1982-1983 % 1987-1988 % 1992-1993 %
_______________________________________________________________________
Algériens 203 494 29,5 178 786 26,3 131 409 22,1
Marocains 112710 16,4 159368 23,4 151 452 25,5
Tunisiens 43 197 6,3 51 004 7,5 46 984 7,9
Autres pays dAfrique
Francophone 22 213 3,2 38 816 5,7 49 520 8,3
Non Francophone 6132 0,9 9 201 1,4 12 499 2,1
Espagnols 28 503 4,1 14 419 2,1 7 507 1,3
Portugais 150 944 21,9 99 990 14,7 64 513 10,9
Italiens 20 860 3,0 11 088 1,6 6 709 1,1
Turcs 37 766 5,5 46 675 6,9 48 084 8,1
Sud-Est asiatique 28 695 4,2 33 217 4,9 29 756 5,0
Autres 34 622 5,0 37 118 5,5 45 724 7,7
TOTAL 689 136 100 679 682 100 594 157 100
% du total délèves 10,0 10,2 9,0
SECOND DEGRÉ 1982-1983 % 1987-1988 % 1992-1993 %
Algériens 98 418 29,3 101 354 25,5 74 247 18,3
Marocains 33 268 9,9 64 800 16,3 104 868 25,9
Tunisiens 12 112 3,6 20 667 5,2 28 850 7,1
Autres pays dAfrique
Francophone 10 727 3,2 17 994 4,5 26 018 6,4
Non Francophone 1 214 0,4 2 302 0,6 5 270 1,3
Espagnols 29 095 8,7 18 259 4,6 8 763 2,2
Portugais 80 405 23,9 88 440 22,3 65 997 16,3
Italiens 4 691 1,4 14 794 3,7 7 826 1,9
Turcs 9 143 2,7 20 074 5,1 30 607 7,6
Sud-Est asiatique 11 276 3,4 19 950 5,0 17 544 4,3
Autres 45 802 13,6 28 228 7,1 35 213 8,7
TOTAL 336 151 100 396 862 100 405 203 100
% du total délèves 6,4 7,2 7,3
Tableau 2
Structures daccueil pour enfants étrangers. Proportion des
élèves des différentes nationalités par rapport à leur effectif dans
lélémentaire et le premier cycle. Établissements publics et privés. 1992/93.
France métropolitaine
|
|
1er degré |
|
|
2e degré |
|
|
CLIN |
Élémentaire |
% en CLIN/
Élémentaire |
Clé. |
1er cycle |
% Cl. Acc/
1er cycle |
Effectifs
Français
Étrangers |
3 558
887
2 671 |
4 060 408
3 666 835
393 573 |
0,08
0,02
0,68 |
5 269
1 722
3 547 |
3 348 451
3 074 977
273 474 |
0,16
0,06
1,30 |
Af. Nf
Af. Fr.
Algériens
Espagnols
Grecs
Italiens
Marocains
Portugais
Sud-E. asiatique
Tunisiens
Turcs
Yougoslaves
Autres CEE
Autres Europe
Autres |
122
126
353
46
0
7
456
270
215
82
312
144
27
94
417 |
6 589
31 216
87 910
5 362
192
4 839
103 874
44 673
17 410
31 173
30 945
3 894
609
3 803
15 684
|
1,85
0,40
0,40
0,86
0,14
0,43
0,60
1,23
0,26
1,01
3,70
4,43
2,48
2,66
|
97
168
344
10
21
971
266
248
100
477
157
93
145
450
|
3 609
15 941
50 656
4 877
4 421
75 855
40 834
10 893
20 766
23 085
3 239
5 504
2 942
10 852
|
2,69
1,05
0,68
0,20
0,47
1,28
0,65
2,28
0,48
2,07
4,85
1,69
4,93
4,15 |
Tableau établi par S. Boulot et D. Boyzon-Fradet daprès les
données du MEN (DEP), publié dans Migrants Formation en 1994.
Tableau 3
Année scolaire 1992-93. Élèves suivant un enseignement en LCO à lécole
élémentaire. France métropolitaine public + privé (1)
Langues et cultures dorigine |
Effectifs délèves étrangers
scolarisés |
Élèves suivant un enseignement
de LCO |
% |
Nombre denseignant |
Arabe algérien Arabe marocain
Arabe tunisien
Espagnol
Italien
Portugais
Turc
Langues
yougoslaves
TOTAL |
131 409 151 452
46 984
7 507
6 709
64 513
48 229
5 527
462 330 |
15 502 29 515
8 097
2 951
13 858
15 194
15 593
998
101 708 |
11,8 19,5
17,2
39,3
206,5 (2)
23,5
32,3
18,0 |
176 256
154
68
86
183
204
41 (?)
1 168 |
(1) Les données statistiques disponibles fournies par lÉducation Nationale
nisolent pas les cours intégrés des cours différés pour cette année scolaire.
(2) Le pourcentage, qui peut paraître aberrant, appelle explication : plus la
moitié des élèves qui suivent des cours ditalien fortement implantés dans les
académies de Grenoble et Nice ne sont pas (ou plus) italiens. Il semble que, malgré une
immigration ancienne, lidentité italienne reste vivace et que les élèves
poursuivent létude de litalien dans le secondaire.
Tableau 4
Évolution du nombre délèves suivant un ELCO. Enseignement intégré
+ différé 1986 à 1993
Année scolaire
|
|
|
|
|
Langues dorigine
|
|
|
|
|
|
Arabe algérien |
Arabe marocain |
Arabe tunisien |
Espagnol |
Italien |
Portugais |
Turc |
Langues yougo-
slaves |
Total |
1986-87 1987-88
1988-89
1989-90
1990-91
1991-92
1992-93 |
27 004
23 023
20 525
14 993
15 502 |
10 698
23 747
25 397
27 131
29 515 |
7 502
8 089
7 642
7 924
8 097 |
3 544
2 898
2 741
2 145
2 951 |
11 879
12 626
12 572
12 936
13 858 |
33 869
27 617
25 441
15 914
15 914 |
14 981
16 066
16 398
14 280
15 593 |
1 536
1 867
1 431
850
998 |
111,013
115,660
112,147
96,173
101,708 |
Ce tableau, comme les précédents, est extrait dune
plaquette du CNDP migrants 1993.
La situation de chaque langue est le résultat de leffort consenti par les
différents gouvernements qui interviennent inégalement dans le financement des cours de
langues nationales. Leffort consenti par le Portugal est bien supérieur à celui de
lAlgérie alors que la communauté arabophone est très importante. Les cours
ditalien, despagnol, bien implantés depuis longtemps, accueillent des enfants
en situation sociale assez favorisée.
Annexe 1
Laccueil scolaire des enfants étrangers dans le système éducatif français
Extrait dune fiche juridique réalisée par Union Inter Service Migrants
27 rue Linné, 75005 Paris
-
En France, linstruction est gratuite et obligatoire jusquà seize ans.
En vertu de larticle 4 de la loi du 28 mars 1882 (modifiée par la loi du
9 août 1936), « linstruction primaire est obligatoire pour les enfants
des deux sexes, français et étrangers, âgés de six à quatorze ans révolus ».
La loi dite loi Haby du 11 juillet 1975 rappelle expressément que tout enfant a
droit à une formation scolaire qui, complétant laction de sa famille, concourt à
son éducation. Cette formation scolaire est obligatoire entre six et seize ans
(article 1). Ainsi, chaque enfant, quelle que soit sa nationalité ou son origine, a
le droit dêtre accueilli dans un établissement scolaire. Ce principe a été
réaffirmé par le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, auquel renvoie
la Constitution du 4 octobre 1958 : « la Nation garantit légal
accès de lenfant et de ladulte à linstruction, à la formation
professionnelle et à la culture. Lorganisation de lenseignement public
gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de lÉtat. » La loi
dorientation du 10 juillet 1989 précise en son article Ier que
« léducation est la première priorité nationale. Le service public [
]
contribue à légalité des chances ». Il en résulte donc pour lÉtat
français lobligation daccueillir dans les écoles primaires tous les enfants
se trouvant sur son sol.
-
La situation irrégulière au regard du séjour des parents ou des responsables
dun enfant étranger ne constitue pas un obstacle à son inscription dans une
école. La circulaire du ministre de lÉducation nationale du 16 juillet 1984
(BO n° 30 du 26 juillet 1984) relative aux modalités dinscription des
élèves étrangers dans lenseignement du premier et du second degré, après avoir
rappelé que linstruction était obligatoire pour les enfants français et
étrangers âgés de six à seize ans, indique clairement que « les titres de
séjour des parents ou des responsables du mineur nont pas à être demandés lors
de son inscription dans un établissement ». Aucune autre pièce nest donc
exigible pour ladmission et linscription des enfants en maternelle Cela
concerne également lenseignement du premier et du second degré.
-
Comme on peut le constater, la législation française est sur ce point
explicite : les maires ne peuvent pas refuser dinscrire les enfants étrangers
au motif que les parents nont pas de titre de séjour, ni même exiger que ces
enfants entrent en France par la procédure régulière du regroupement familial. La
circulaire n° 86-120 du 13 mars 1986 (BO Éduc. nat. n° 3 du 3 avril
1986) rappelle sur ce point que lobligation daccueil dans les établissements
scolaires sapplique de la même façon pour les enfants étrangers et
français ».
-
Linscription des enfants à lécole : Les enfants et les
adolescents doivent être inscrits à lécole maternelle ou élémentaire, au
collège ou au lycée selon les dispositions en vigueur (circulaire Éducation nationale
n° 84-246 du 16 juillet 1984 : modalités dinscription des élèves
étrangers et apprentissage du français pour les élèves nouvellement arrivés en
France). Comme le précise la circulaire de 1986 précitée, il convient de distinguer
linscription administrative, de léventuelle inscription pédagogique.
A. Inscription administrative
Tout élève doit faire lobjet dune inscription administrative dans une
classe correspondant à son âge même si, de manière simultanée mais temporaire, il est
accueilli dans une classe dinitiation ou daccueil.
1. Enseignement du premier degré
Les parents doivent faire une demande dinscription au service social de la mairie
où résident leurs enfants. Les services administratifs de la mairie remettront aux
parents un certificat dinscription dans les mêmes conditions que pour les enfants
français. Lenfant est admis dans lécole élémentaire après présentation
par la famille de ce certificat, dune fiche détat civil ou du livret de
famille, du carnet de santé attestant que lenfant a subi les vaccinations
obligatoires pour son âge et du certificat médical daptitude à la vie collective.
2. Enseignement du second degré
Le jeune étranger sera admis dans létablissement scolaire après avoir
rempli un dossier dinscription selon les mêmes conditions que pour les jeunes
Français. Mais en outre, conformément à la circulaire n° 84-246 du
16 juillet 1984, ce dossier devra comprendre lors de la première inscription pour
lenseignement secondaire : pour les élèves de plus de seize ans séjournant
en France avec leurs parents, et pour les élèves de plus de dix-huit ans, une photocopie
certifiée conforme, soit de leur titre de séjour, soit de leur récépissé de demande
de renouvellement du titre de séjour.
B. Inscription pédagogique
Un élève non francophone peut être accueilli dans une structure spéciale :
classe dinitiation à lécole élémentaire ou classe daccueil dans le
second degré; ou bénéficier de cours spécifiques pour lapprentissage du
français. En effet, lorsque la situation le justifie, de telles classes sont mises en
place à lintention de petits groupes délèves non francophones afin de leur
apporter les moyens linguistiques qui leur permettent de sinsérer au plus tôt dans
leur classe de rattachement (voir circulaire Éducation nationale n° 86-119 du
13 mars 1986 relative à lapprentissage du français pour les enfants
étrangers nouvellement arrivés en France. BO n° 13 du 3 avril 1986).
Linsertion scolaire dans les classes ordinaires sera facilitée par un
fonctionnement ouvert des structures spécifiques offrant aux élèves des possibilités,
de plus en plus nombreuses à mesure de leur progression en français, de participer aux
activités de leur classe de rattachement (circulaire 93-10 du 12 mars 1993 relative
au dispositif départemental daccueil des familles rejoignantes. Voir Actualités
Migrations n° 437 du 16 au 31 mars 1993). Pour informer les familles, lONISEP
a réalisé divers documents. Ils sont disponibles dans les délégations régionales de
lONISEP.
Annexe 2
Tableau synthétique. Quelques dates clés
Lécole obligatoire
et lenseignement du français |
Lécole obligatoire
et lenseignement des langues et cultures régionales |
Lécole obligatoire
et lenseignement des langues et cultures nationales des enfants dorigine
étrangère |
Lécole obligatoire
et les sections européennes et internationales ainsi que lenseignement précoce
des langues vivantes |
1881 1882
1886
1887
1923
1936
1938 |
Lois organiques rendant
lécole primaire obligatoire, gratuite et laïque pour les enfants de 6 à 13 ans
(J. Ferry et R. Goblet). Programmes et instructions des écoles primaires.
Nouveau plan détudes des écoles élémentaires.
Loi du 9 août prolongeant la scolarisation obligatoire pour les élèves français et
étrangers de 13 à 14 ans (J. Zay).
Programmes et instructions pour le cours supérieur et les classes de fin
détudes primaires. |
1925 |
Circulaire du Ministre de
lInstruction publique, A. De Monzie, relative aux " Idiomes
locaux ", (fin de non-recevoir). |
1925 |
Moniteurs étrangers de langues
vivantes (possibilité dassurer lenseignement dune langue étrangère
dans les écoles publiques après les heures de classes régulières. Dans les écoles
privées, possibilité dintervention en langue étrangère de maîtres étrangers
sous lautorité de maîtres français pendant le temps scolaire (dans les limites de
la moitié du temps). |
|
|
1945 1959
1969 |
Nouveaux horaires, programmes et
instructions de lenseignement primaire. Ordonnance du 6 janvier prolongeant la
scolarité obligatoire jusquà 16 ans (Berthoin).
Arrêté du 7 août : nouveaux horaires et programmes de lécole
élémentaire; tiers temps pédagogique. |
1951 1952
1966
1969
1971 |
Loi sur
" lenseignement des langues et dialectes locaux " (Deixonne).
[Elle concerne les " zones dinfluence " du basque, du breton, du
catalan et de la langue occitane. En 1974, la loi sera étendue au corse et en 1981 au
tahitien. Enseignement facultatif]. Enseignement de lallemand dans des écoles
primaires dAlsace dont lusage est le dialecte alsacien.
Création de commissions académiques régionales. Mise en uvre de la loi du 11
janvier 1951.
Enseignement des langues et cultures régionales dans les classes du 1er et 2e degré.
[enseignement facultatif à tous les niveaux].
À lélémentaire : initiation à la langue régionale 1h dans
le cadre des activités dirigées, recommandations : lectures ayant trait à la
civilisation régionale ou duvres littéraires régionales (en français ou en
langue régionale), répertoire traditionnel en langue régionale, dessin sur des thèmes
dinspiration régionale. |
1939 1970
1973
1973
1973 |
Moniteurs étrangers et
conditions douverture des cours de langues étrangères [Texte de synthèse :
rappel des circulaires de 1925, 1927 et 1929]. Création des CLIN et des CRI.
Enseignement de soutien dans les collèges et lycées (Classes daccueil).
Cours de langues et cultures dorigine.
Enseignement du portugais à lintention des élèves portugais scolarisés dans
lenseignement élémentaire. Première mesure dintégration à titre
expérimental, dun enseignement de langue et culture nationale, à des enfants
dune nationalité donnée pendant le temps scolaire (3 h hebdomadaires pendant les
activités déveil). Enseignement facultatif. Demande écrite des familles.
Enseignants recrutés, formés et rémunérés par le pays dorigine. Contrôle
conjoint des autorités académiques et étrangères. Cette mesure sera successivement
étendue aux élèves italiens et tunisiens (1974), espagnols et marocains (1975),
yougoslaves (1977), turcs (1978), algériens (1982), en fonction daccords
bilatéraux. |
|
|
1972 1975 |
Nouvelles instructions relatives
à lenseignement du français à lécole élémentaire. Loi du 11 juillet
relative à léducation (R. Haby) " Un collège pour tous ". |
1971 1971
1974
1975
1975 |
Dans le second
degré : on recommande lintégration de la dimension régionale dans toutes
les disciplines. Épreuve facultative au Baccalauréat. À partir de 1971, possibilité
dun enseignement de 3 h de langue régionale, 10 élèves minimum].
Enseignement des langues et cultures régionales dans les classes du 1er degré.
Enseignement des langues et dialectes locaux.
Enseignement des langues et dialectes locaux.
Loi du 11 juillet relative à léducation. Article 12 : " Un
enseignement de langues et cultures régionales peut être dispensé tout au long de la
scolarité ".
Stages de langues et cultures régionales. Extension de la formation aux personnels du
second degré. Distinction entre stages de langues régionales et stages de cultures
régionales. |
1975 1975
1976
1977 |
Enseignement de langues
nationales dans le cadre du 1/3 temps pédagogique. Enseignement des langues nationales
dans le cadre du 1/3 temps pédagogique dans les écoles élémentaires.
Création des CEFISEM.
Définition de la situation des maîtres étrangers. Mise en place des cours et
civilisation nationales en dehors du temps scolaire dans les collèges. |
1975 |
Circulaire du 9 avril intégrant
lenseignement en langue étrangère dans le tiers temps pédagogique. |
1977 1979
1980
1981 |
Programmes et instructions pour
les cycles préparatoire, élémentaire et moyen. Enseignement langue vivante 1 ou
langue vivante 2, dune langue régionale. Enseignement des langues et dialectes
locaux. |
1976 1982
1983
1984 |
Prise en compte dans
lenseignement des patrimoines culturels et linguistiques français. Enseignement
facultatif à tous les niveaux. Requête des familles. Autorisation de linspecteur
dacadémie. Préélémentaire et élémentaire : 1h par semaine prise
sur léveil à lélémentaire.
1er cycle de secondaire : dans le cadre des actions interdisciplinaires.
Second cycle : 3h, 10 élèves minimum. Epreuve facultative aux
Baccalauréats. Formation des enseignants. Création de postes de conseillers
pédagogiques. Contrôle administratif et pédagogique par les inspecteurs.
Certificat dAptitude option langue régionale. |
1978 1979 |
Scolarisation des enfants
dimmigrés. Paragraphe 3 : " Valorisation des langues et cultures
dorigine " Rappel des textes spécifiques concernant la scolarisation des
enfants étrangers.
Création de commissions académiques en vue de la mise en place dans les écoles de
cours de langues et cultures dorigine destinés aux enfants dimmigrés. Mise
en uvre des circulaires sur cet enseignement. |
1978 1981 |
Circulaire du 25 juillet
énonçant les principes fondamentaux dune pédagogie interculturelle. Incita-tion
à la mise en place dactivités interculturelles pour tous les enfants français et
étrangers. Sections internationales dans les écoles, les collèges et les lycées. Ces
sections doivent comporter au moins 50 % denfants français et au moins
25 % denfants étrangers. Enseignement conforme aux horaires et programmes en
vigueur mais, aménagés :
Élémentaire, 1h dactivités déveil spécifique, 2h
supplémentaires en langue étrangère.
Collèges et lycées, programmes dhistoire et de géographie partiellement
en français et partiellement en langue étrangère. 4h supplémentaires (minimum) pour un
enseignement de lettres étrangères. |
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1982 |
Enseignement des cultures et
langues régionales dans le service public de lÉducation nationale. Maternelles :
éventuellement, accueil en langue régionale.
Élémentaire : langue, dans le cadre de certaines activités
déveil; enseignement spécifique, 1 à 3h par semaine; enseignants
volontaires. Création de classes expérimentales bilingues.
Secondaire : collèges, 1h denseignement facultatif
de culture et langue régionales (de la 6e à la 3e), minimum 15 élèves; option
" culture et langue régionale " de 3h (en 4e et en 3e); lycées,
options obligatoires et complémentaires (LV2 ou LV3)
Enseignement par correspondance
Formation des enseignants : Écoles normales, concours
dentrée, option de langue régionale facultative; UF optionnelle
" connaissance de lenvironnement ".
Formation continue, programme daction sur 3 ans; enseignement par
correspondance. Professeurs, création dun examen de cultures et langues
régionales; stages.
Enseignement supérieur : indication de directions de recherches. Création
de départements détudes régionales. développements de moyens pédagogiques. |
1983 |
Scolarisation des enfants
dimmigrés. Préparation de la rentrée scolaire 1983. Organisation et contrôle des
enseignements de langues et cultures dorigine par les autorités académiques
françaises. Seuil minimum douverture des cours : 15 élèves. |
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1985 1985 |
Nouveaux programmes et
instructions pour lécole élémentaire (J. P. Chevènement). Conseil
National des conseils nationaux des langues et cultures régionales.
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1984 1985
1985
1986 |
Création au Ministère de
lÉducation nationale dune " mission de laction culturelle et
des cultures de langues régionales " Textes dorientation sur
lenseignement des langues et cultures régionales.
Situation particulière de la région corse.
Nouveaux programmes et instructions pour lécole élémentaire.
Lenseignement de la langue et de la culture régionale est dispensé dans le
cadre de lhoraire, dont laménagement est décidé par linspecteur
dacadémie après consultation du Conseil décole.
CAPES Breton |
1985 |
Nouveaux programmes et
instructions pour lécole élémentaire. Lenseignement des langues
dorigine ou dapport est dispensé dans le cadre de lhoraire, dont
laménagement est décidé par linspecteur dacadémie après
consultation du Conseil décole. |
1989 1992 |
Enseignement Précoce des Langues
Vivantes Circulaire n° 92234, Sections européennes |
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